Herbéo vous propose toute une gamme d’extraits de plantes fraîches en suspension intégrale (SIPF), une préparation unique et extrêmement efficace.
La chimie d’une plante fraîche est remarquablement diverse avec plusieurs centaines de molécules, métabolites, protéines de structure et enzymes, qui agissent et se potentialisent en synergie. Souvent l’activité d’une plante est due à non pas à un composé actif mais à l’intégralité des constituants de la plante. Juste après la récolte, au cours du séchage et de la conservation l’ensemble moléculaire qui supporte l’activité thérapeutique va s’altérer. Garder intact l’intégralité des constituants de la plante et permettre aux principes actifs d’être disponible dans l’organisme est le but à atteindre pour qui veux bénéficier de la potentialité thérapeutique la plus large.
Le procédé SIPF (Suspensions Intégrales de Plantes Fraîches) est un procédé de fabrication qui présente pour particularité de conserver l’intégralité des constituants tels qu’ils se trouvaient à l’état natif dans la plante fraîche.
Ce procédé est développé par Laboratoire Synergia, a qui nous empruntons la description suivante du procédé.
En dehors du fucus, les 17 plantes utilisées dans le concept SIPF sont cultivées en Ardèche, région française exceptionnelle pour la variété de ses sols et la diversité de son climat, en respectant les règles de l’agriculture biologique.
C’est un moment très important pour la qualité des SIPF. Les plantes sont cueillies en fonction de la date idéale de cueillette, qui peut être différente pour chacune d’entre elles. Moins de 24 h après la récolte, les plantes fraîches sont réceptionnées pour la transformation. Un premier contrôle permet de contrôler l’identité de la plante et de vérifier la qualité de la récolte, sans ionisation ni irradiation.
Les plantes son refroidies à -25°c par de l’azote afin de bloquer la dégradation enzymatique. Elles sont ensuite broyées à -196°C en particules de 1 mm puis de 50 à 400 microns (1 micron = 0, 001 mm).
La poudre ainsi obtenue est mélangée à de l’eau et de l’alcool bio (30% d’alcool) et laissée en macération pendant plusieurs semaines.
Cette opération s’effectue en 2 phases, d’abord pour séparer la « boue » du jus macéré puis pour affiner le jus ainsi obtenu.
La « boue » est asséché par ultrapression moléculaire (40 bars).Cette opération permet de récupérer un jus pur très concentré qui est mélangé au premier jus obtenu lors de la centrifugation.
Les SIPF ainsi obtenus sont contrôlés (dosage des principaux actifs) et la concentration en alcool est ajustée afin de respecter la charte de fabrication.
Le procédé SIPF respecte et restitue l’intégralité biochimique de la plante fraîche pour une efficacité supérieure à toutes les autres formes galéniques avec une plus grande rapidité d’action. La conservation en suspension hydroalcooliques de 30% seulement permet d’améliore la biodisponibilité du potentiel thérapeutique.
La présence d’alcool n’a pas toujours bonne presse, pourtant les quantités sont minimales. Ainsi, 5 ml de SIPF (la dose moyenne généralement conseillée par jour, à diluer dans de l’eau) correspond à 0,024 g d’alcool par litre de sang pour un homme de 70 kg. Contre à 0,20 g d’alcool par litre de sang après absorption d’une bière de 25 cl à 5°. Cependant, en raison de la présence d’alcool, et conformément aux recommandations sanitaires, les SIPF sont contre-indiqués chez la femme enceinte et les enfants de moins de 40 kg.
Dans de prochains billets sur ce blog nous vous expliquerons l’utilisation de certaines compositions et nos expériences personnelles avec ces préparations.
A bientôt !